Alléguant l’interprétation qu’en fait l’opposition, le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a annoncé, le 23 juillet, l’annulation de la concertation politique qu’il avait annoncée le 10 juillet. Interrogations et tentative de compréhension.
Raymond Ndong Sima - © Nounamo/gabonreview.com
Au prétexte que «certains organes de presse, des associations et collectifs divers et des partis politiques ont choisi d’exploiter abusivement le communiqué du Gouvernement annonçant le lancement d’une grande consultation nationale portant principalement sur la réforme de l’État», le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a fait publier, le 23 juillet dans le quotidien Gabon Matin, un avis d’annulation des assises annoncées dans le même médium le 10 juillet dernier.
Justifiant son geste, Raymond Ndong Sima indique qu’ «il se dit que cette initiative aurait été dictée au Gouvernement gabonais par la partie française à la suite de la rencontre entre les deux chefs d’État le 5 juillet dernier. Elle ne serait donc qu’une habile tentative des autorités gabonaises de récupérer la demande d’organisation d’une conférence nationale faite par un collectif de partis et d’organisations proches de l’opposition, lors du récent séjour du Président de la République à Paris
On s’étonne d’abord de ce que, dans le camp politique du Premier ministre, la caravane ne passe plus son chemin lorsque les chiens aboient, ainsi que cela a toujours été clamé. Sur ce coup, la caravane change de chemin aux aboiements des chiens. Ce qui peut laisser penser que le cap indiqué n’a pas été fixé après une réflexion bien mûrie. De même, cela peut confirmer les affirmations de l’opposition qui martèle que l’idée de concertation nationale est extérieure au pouvoir PDG. Autrement dit, le gouvernement qui, après une communication orale en conseil des ministres le 14 juin 2012, a expressément autorisé Ndong Sima à lancer cette consultation, n’y accordait aucune valeur, n’en escomptait rien au point de la balayer ainsi d’un simple revers de la main, pour des considérations purement politiciennes. Ce qu’on ne peut admettre quand on sait que les porte-parole du gouvernement, celui du PDG ou du palais présidentiel, ont démontré, par le passé, leur capacité à élaborer des rhétoriques pour contrer les thèses et les revendications de l’opposition. Ils en sont toujours capables.
Interrogé sur la contre-annonce du Premier ministre, un remarquable analyste politique qui a requis l’anonymat pour la circonstance a répondu, à chaud : «Je trouve surprenant qu’un Premier ministre en vienne à retirer une initiative de cette portée au seul motif qu’elle serait exploitée de manière tendancieuse par l’opposition. Je crois par contre que trois arguments ont pu militer pour le retrait : le premier est le refus catégorique de l’opposition et de la société civile de s’inscrire dans cette démarche. Le deuxième est le fait que sa consultation venait confirmer la crise que le PDG et Ali Bongo nient avec force. Le troisième est le fait qu’en effet son initiative pouvait contraindre le pouvoir à une concertation dont il pouvait perdre le contrôle.»
Un billet publié ce 23 juillet à la une d’Échos du Nord, hebdomadaire coutumier de révélations très souvent fondées, indique qu’il a été décidé, durant le voyage présidentiel en Turquie, de démettre Ndong Sima de ses fonctions. L’article indique  que le président de la République «n’a pas apprécié que son Premier ministre lance «sa concertation nationale», et une tournée interprovinciale sans son aval. C’est le geste de défiance de trop ; surtout que pour les sources, le président de la République  penserait que le Premier ministre aurait agi sous l’instigation du président de l’Assemblée nationale. Une façon pour lui d’exister et de bétonner son poste au moment où des bouleversements sont à prévoir au regard des évolutions politiques que ne manquerait de connaître le Gabon. Notre confrère «La Griffe» n’a d’ailleurs pas hésité à préparer son camp à une telle évolution depuis la semaine dernière.» Si, dans cette perspective, Ndong Sima essayait de parer le coup, le conseil des ministres n’en paraitra toujours que moins sérieux, surtout que le Premier ministre rappelle dans le communiqué dont il est question qu’il n’est ni «qualifié par la Constitution, ni mandaté par le président de la République pour initier une telle rencontre.» Ali Bongo n’avait-il donc pas présidé le conseil des ministres du 14 juin qui l’a autorisé à la lancer la concertation politique qui fait couler encre et salive ces derniers temps ?
On notera que près de deux semaines après son lancement, l’offre de dialogue national n’a enregistré aucune réponse positive, hormis celle d’une association installée en France et proche de l’opposition. Ce qui laisse également penser qu’au sein de la famille politique de Ndong Sima, nombreux se sont ligués contre cette annonce. Sinon comment comprendre que sa proposition, en tant que chef de la majorité parlementaire, n’aie jamais reçu le soutien du PDG. Le mutisme de ce parti autour d’une initiative politique de cette portée, n’est-il pas le signe d’une fracture interne au sein du parti au pouvoir ? Mais aussi de ce que le Gabon est un pays dont le Premier ministre ne dispose pas d’une majorité sur laquelle s’appuyer ?
De nombreux observateurs rappellent qu’en 1989 le pouvoir campait sur l’impossibilité de restaurer le multipartisme au Gabon, mais avait fini par accepter la conférence nationale qui a ouvert les portes du pluralisme politique actuel du pays. 1990 n’est pas 2012, les acteurs politiques d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui. Se dirige-t-on donc vers un nouveau bras de fer entre l’opposition et le pouvoir ? Ce qui ne ferait que confirmer et exacerber la tension politique dans laquelle vit le pays depuis la présidentielle de 2009. Il faut pourtant trouver le moyen d’y mettre un terme.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. MissMaroundou800 dit :

    Le PDG recule c’est grave, ils ont peur de quoi maintenant…??? L’opposition se révèle l’ennemi N°1 camp adversaire à combattre. il faut UNE CONCERTATION POLITIQUE. s’ils fuient comme ça( PDG) Ça montre une fois de plus que l’opposition ne doit pas lâcher l’affaire , ils ont des raisons de protester, et puis quoi encore ?? ATARA NZAM AKIÉÉÉ !!!. « palons mainant palons vrè « lol.

  2. scha dit :

    assurément, cette décision n’avait pas été murement réfléchie pour qu’elle soit retirée de la sorte!le 1er ministre manque vraiment de crédit sinon comment comprendre qu’il puisse convoquer une conférence d’une telle ampleur pour l’annuler au motif que les médias et autres associations en ont fait une mauvaise récupération?!!!

  3. BONGO dit :

    Si NDONG SIMA annulle la conférence nationale souveraine de septembre, nous allons prendre les armes pour chasser le système BONGO de la prédation du GABON depuis 50 ans.
    Nous constatons amèrement que depuis 1967 date de prise de pouvoir par les BONGOS le GABON enregistre des budgets de l’ordre de 2000 milliards chaque année, mais que ces budgets sont partagés au sein de la famille BONGO. Aucun investissement de l’ordre de 100 milliards de franc CFA n’a jamais été réalisé dans une année depuis qu’ils ont pris le pouvoir au GABON. La moitiée du budget de la république est quasiment détourné. dépuis trois ans BEN ALI BONGO détourne à lui seul tout le budget d’investissement de l’ordre de 800 milliards chaque année et aucune réalisation n’est faite avec cet argent depuis 2009. Tous les petits travaux qui sont annoncés en grande pompe sont finnancés par des bailleurs internationaux. C’est forcément la France qui est à l’origine des malheurs que vit le GABON depuis 1967 car c’est elle qui nous a placé au pouvoir les BONGOS pour soit disant protéger ses intérêts et voler les richesses du GABON. Elle a en outre installé deux balles militaires francaises pour mater les rébéllions comme ce fut le cas de l’intervention francaise au GABON en 1964 qui a restauré le pouvoir de Léon MBA. Chaque année des pétroliers sont détournés à longeur de journées au large de Port-gentil par la société TOTAL, auncune autorité gabonaise n’est déployée pour vérifier la vente des hydrocarbures. Le rapport de l’ITIE de 2011 sur le GABON confirme la présence d’un écart entre le montant des ventes d’hydrocarbures et les sommes déclarées au budget régalien sur ces ventes. L’écart est de 1000 milliards de francs CFA. C’est forcément exorbitant. Les gabonais sont tous au courant que près de 1000 milliards de CFA sont détournés chaque année par les BONGOS, ils ne disent rien du tout. Ils se contente des maigres salaires de la planète. Ecoutez un médécin ou un professeur des universités avec un BAC + 10 , gagne 500 000 francs CFA en Gros au GABON, soit 760 euros par mois. C’est forcément dérisoire comme traitement au vue des potentialités que regorge le GABON.

  4. La Fille de la Veuve dit :

    Lors de sa déclaration de politique générale, voila ce que déclarait Raymond Ndong Sima du haut de la Tribune de l’Assemblée Nationale :
    « La définition de l’Etat n’est pas unique et les approches peuvent en être multiples, aussi pertinentes les unes que les autres. Je m’en tiens à celle qui me parait à la fois simple et concrète : l’Etat c’est une population et un territoire, sur lesquels un appareil politico-administratif exerce sa souveraineté et applique une œuvre d’orientation et de diffusion du progrès social dont la finalité est l’intérêt général. Ainsi articulé autour de l’intérêt général, le rôle de l’Etat se résume finalement à la satisfaction des attentes renouvelées et multiformes des populations.
    Notre Etat, dont la forme constitutionnelle est la République, est quotidiennement l’objet de critiques dans son organisation et son fonctionnement. Les récriminations des uns et des autres sont probablement fondées. Mais elles restent stériles tant qu’elles ne se transforment pas en propositions constructives et n’évitent pas la tentation d’un formatage de l’Etat au logiciel et à la taille de chacun, démarche et attitude qui sont contraires à l’intérêt général.
    C’est pourquoi dans les prochains jours, conformément aux instructions du Président de la République Chef de l’Etat, je lancerai une vaste consultation nationale en invitant toutes les composantes de notre pays à me faire part de leur appréciation de l’Etat et des suggestions qu’elles formulent pour remédier aux dysfonctionnements observés. »
    Le 10 juillet, pour faire suite a cet engagement devant la représentation nationale, il publie un communique dans le quotidien gouvernemental Gabon Matin pour invite le corps social a une concertation, sous la haute autorité du Président de la République.
    Deux semaines après cette invite, il doit constater par lui-même qu’aucune des forces qui sont sensées soutenir l’action de son Gouvernement, donc son action, ne s’est mobilisée et ne s’est prononcée pour soutenir cette initiative.
    Le nouveau Communiqué du Premier Ministre vient confirmer des choses simples et connues :
    • Le PDG ne soutien pas l’action de son Gouvernement
    • Le Premier Ministre et Ali bongo n’ont pas la même lecture de la situation du pays
    • Le Premier Ministre vis-à-vis de la démocratie une conception plus proche de l’opposition et de la société civile que du PDG et d’Ali Bongo
    Ali Bongo et le PDG ne voudrons jamais rien entreprendre qui puisse faire courir le risque d’une alternance politique.
    Le communiqué du Premier Ministre retirant sa proposition de dialogue nationale annonce la montée au créneau des faucons du régime.
    Le Ministre de la Justice, le Ministre de l’Intérieur, Le porte parole d’Ali Bongo, Le SG adjoint du PDG et les autre « vouvouzeleurs » vont donc reprendre du service… Sans oublier les bérets rouges.

  5. MissMaroundou800 dit :

    Haro sur les pilleurs !!!!

  6. MoineMouwandzila dit :

    Madame ou Monsieur « La Fille de la Veuve »
    c’est bien beau de prendre position dans la situation politique actuelles et c est noble. Mais laisser transparaitre ainsi votre coté cinique et fanatique en pretendant que PM et le President marchent a contre courant, deplorable analyse. Sincerement votre passion et votre fanatisme est clairement identifiable et votre speech n’apporte rien au debat qui’est posé ici si ce n’est la confirmation de votre dangerosité de fanatique.
    Vous dites:
     » Le PDG ne soutien pas l’action de son Gouvernement »
    dans ce cas nous avons PM qui ne respecte pas les directives de sa formation politique qui en toute legitimité la confié la mission de materialiser en acte leur pragramme.
    « • Le Premier Ministre et Ali bongo n’ont pas la même lecture de la situation du pays  »
    Donc nous avons PM qui va a l’encontre de la vision de celui qui la nommé tout en sachant qu’il ne s’agit pas d’un gouvernement d’union nationale ou un gourvenement de conciliation.
     » • Le Premier Ministre vis-à-vis de la démocratie une conception plus proche de l’opposition et de la société civile que du PDG et d’Ali Bongo »
    Dans ce cas pourquoi a t’il accepté ce poste afin de representer le PDG au gouvernement? pour ne demissionne t’il pas en le decouvrant?
    il est bien de prendre des positions, il est bien de les partager mais evitons de sombrer dans ce fanatisme ou l’on pense que la valeur et la verité n’existent que chez nous et que les autres n’ont pas les memes droits que nous.

    • La Fille de la Veuve dit :

      Au fait, quel est « le débat qui est posé ici »?
      Oui ou non, le Premier Ministre a-t-il proposé au Corps social une concertation en faisant lui-meme le constat que la situation du pays l’imposait?
      Oui ou non, le PDG n’a-t-il jamais donné de suite a cet appel du Premier Ministre?
      Oui ou non, Ali Bongo par la voie de son porte parole ne dit-il pas qu’il n’y a aucune crise au Gabon?
      Oui ou non, le Premier Ministre en justifiant le retrait de son appel au fait qu’une telle initiative était de la compétence du Président de la République qui, présidant le Conseil des Ministres, l’y a autorisé ne nous avouait-il pas qu’il a finalement été désavoué par lui ?
      Vos réponses et aussi votre silence suffiront à éclairer l’opinion sur la fanatisme qui semble être le mien puisque vous l’avez décrété.
      Bien cordialement.

      • MoineMouwandzila dit :

        Tres bien La Fille de la Veuve.
        « Au fait, quel est « le débat qui est posé ici »? »
        Debat posé:
        Idée de conferance nationale exterieur ou interieur au Gouvernement?
        conferance nationale signe du desaveux du gouvernement face a sa politique actuelle?
        « Oui ou non, le Premier Ministre a-t-il proposé au Corps social une concertation en faisant lui-meme le constat que la situation du pays l’imposait? »
        Un PM n a t’il pas le droit d’annuler une decision si le contexte ne sied pas(ici agitation de l’opposition).
        « Oui ou non, le PDG n’a-t-il jamais donné de suite a cet appel du Premier Ministre? »
        ignorance de votre part.
        un parti ne donne pas suite a une decision gouvernementale. un PM est issu d’un parti majoritaire ici le PDG. donc toute decision de ce PM est forcement discuté en coulisse avec son parti. dans le cas contraire c’est une rebellion.
         » Oui ou non, Ali Bongo par la voie de son porte parole ne dit-il pas qu’il n’y a aucune crise au Gabon?
        Oui ou non, le Premier Ministre en justifiant le retrait de son appel au fait qu’une telle initiative était de la compétence du Président de la République qui, présidant le Conseil des Ministres, l’y a autorisé ne nous avouait-il pas qu’il a finalement été désavoué par lui ?  »
        Qu’il y ait desaveux ou pas, n’est ce pas la, le signe d’une democratie vivante ou un PM se dispute avec son president et que le dernier mot reviennent au president.
        simplement deplorer la precipitation du PM et tous les Media le disent qui a precipité cette decision de sorte que cela a coincidé avec l’annonce de l’opposition ce qui a frustré les uns et les autres,
        aussi que ce genre d’altercation ne doive pas sortir des bureaux feutrés du bord de Mer.
        mais dans l’ensemble cela est normale et constitue meme le bon fonctionnement d’un gouvernement.
         » Vos réponses et aussi votre silence suffiront à éclairer l’opinion sur la fanatisme qui semble être le mien puisque vous l’avez décrété « . ilary clington et barack obama sont souvent en desaccord est ce que ça fait de l’un pariat et de l’autre un ange?
        et de plus vous decretez que le PM est devenu l’ami des opposants alors que c’est lui qui fait la declaration et qui se contredi par la suite. tous les autres que vous indexez ne se sont jamais declaré la dessus. oubien vous jugez le silence deja.
        Une question me turlipine, pouvez vous citer les elemenets qui confirment que le gabon traverse une crise, elements qui n’existaient pas avant 2009 et qui sont arrivés avec ALI au pouvoir?
        Un silence n’est pas toujours signe de fuite mais parfois c est le constat d’un niveau reflexion qui ne sied pas.
        Bien cordialement.

    • Le fils de la Veuve dit :

      @Moine Mouwandzila !! Le fils de la Veuve est la fils de la Veuve; La fille de la Veuve est la fille de veuve. Pas de confusion !!!! Certes, la confusion est la chose la mieux partagée au PDG. Certes l’ignorance y est une qualité. Certes l’amalgame y tient lieu de ligne. Certes les approximations y dictent leur loi. Certes la prédation y règne. Mais épargnez nous vos confusions et remarques tout à trac. Vous parlez de fanatisme ? Vous ferez mieux de vous mirer. L’état du pays est tel que ce débat est vain et ne résiste pas à l’épreuve des faits. Et comme je ne suis pas un moulin a vent, je ne vous suivrais pas…. Vous parlez d’un PM qui ne respecterait pas les directives d’un parti ? Vous vivez visiblement dans les années 80 ne faites une confusion lamentable entre lecture politicienne et lecture institutionnelle. En quoi un parti est-il fondé à dicter sa loi à une institution de la République ? Il y a certes un credo doctrinal partisan mais un gouvernement applique un programme défini sur la base du programme de société du président et non sur la base d’injonctions partisanes. Un PM et un président peuvent tout à fait avoir des lectures opposées surtout quand ils ne sont pas coulés dans le même moule idéologique, n’ont pas la même grille d’analyse. Et c’est malheureusement le cas entre Ndong Sima qui depuis 90 est allé du PSG au PDG en passant par le FUAPO, l’UGDD et Ali Bongo qui n’a pour seule vision que la défense de ce qu’il croit être le patrimoine de sa famille. Si vous connaissiez le parcours de Ndong Sima vous parleriez autrement… Si vous le connaissiez vous aurez compris, comme beaucoup qu’Ali s’est, une fois encore gouré….. Vous ratez toutes les occasions de vous taire…. Dommage

    • Gabonais dit :

      Et quelles sont ces directives du parti MoineMouwandzila? Tout votre discours est guidé par la peur de perdre votre bifteck. De quelle démocratie vous parlez? Le pouvoir PDG n’est pas légitime. La concertation nationale n’est pas du goût des pédégistes de votre acabit parce que la survie de ce parti est fondée sur l’exclusion et la marginalisation du peuple. S’il y a effectivement des choses qui ne marchent pas en quoi une concertation de large consensus pourrait être contre un projet de société qui a du mal à se concrétiser ne serait-ce qu’à 10%. Aujourd’hui si on s’accorde avec ce projet de société, le PDG doit aux Gabonais 150000 logements à ce jour. Les promesses ne sont pas tenues. La situation économique du Gabon n’est pas pire qu’en 2009. Alors doit-on penser que ce projet de société n’était qu’un gros mensonge pour se faire élire? Car un politicien sérieux et non les voyous qui nous dirigent ne peut s’engager pour un projet de développement qu’il sait impossible après chiffrage.

  7. Le fils de la veuve dit :

    Le gouvernement est une institution républicaine. Les partis sont des associations qui n’ont pour role que de concourir a l’expression du suffrage. Ne confondons rien et sortons de la logique de parti_etat…

  8. MoineMouwandzila dit :

    Mr Le fils de la Veuve,
    je suppose que je vous est fait renaitre de vos cendres.
    Tres bien,
    Je doute fort que vous appréhender vraiment l’échange qui se déroule en ce moment entre  » la fille de la veuve  » et Moi.
    cet echange bien que limité se trouve être a un niveau de raisonnement très appréciables pour elle et pour moi car je vous constate hors de propos.
    je vous repond tout au moins.
    je me demande si vous avez bien lu ce qui dit ici ou si vous vous êtes relu vous-même. je pense que c est votre propre portrait que vous decrivez dans votre speech.
    D’abord vous parlez de confusion entre qui et qui je me le demande, car mon interlocuteur et bien identifié ici.
    Vous ajoutez :
    « Et comme je ne suis pas un moulin à vent, je ne vous suivrais pas…. Vous parlez d’un PM qui ne respecterait pas les directives d’un parti ? …. »
    Alors s’il n est pas nécessaire de bien étayer ses propos ici avec argumentaire convainquant et averé, je conclu que vous faites parti de ceux qui se contente de peu et qui boivent les paroles des autres comme du petit lait.
    S’agissant du PM, jamais je ne l’ai accusé de ne pas respecter les directives du parti, mon argumentaire est simplement pédagogique.
    J’énonce les principes et je présente les conséquences afin de mettre en garde mon interlocuteur sur le sens que nos declarations peuvent prendre.
    Vu que cette subtilité vous a échappé, j’en conclu un piètres niveau de votre sens de raisonnent.
    Pour ce qui est du reste vous ne dites que les mêmes choses en définitif.
    Trouvez-vous une différence entre « programme de société du président » et « base d’injonctions partisanes. »
    portez vous bien.

    • Le fils de la Veuve dit :

      @Moine Mondzila. Vous semblez très subitil…. J’en rigole…… Quelle hhypothèse émettez-vous ? Les questions sont aussi une manière d’affirmer ou d’insinuer des choses puisque nous choisissons nous-même nos questions…. J’ai même commis l’impair d’écrire « programme de société du président » et nion « projet de société… » et vous ne vous en êtes pas renfus compte tellement vous êtes emportés par votre irrépréssible envie de dire n’importe quoi…. Un Président, partisan ? Je croyais qu’il était censé être au-dessus des partis… Là se trouve toute la différence entre homme politique et homme d’etat. Sans doute, voulez-vous nous dire que votre président Ali Bongo n’est pas un homme d’etat mais un vulgaire homme politique voire un simple politicien ? En tout cas, bravo….

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