La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) se réjouit des avancées enregistrées dans la protection des femmes, non sans fixer de nouveaux objectifs.

© Sylviabongoondimba.org

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A l’occasion de la célébration, le 23 juin courant, de la 5e édition de la Journée internationale des veuves, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) a tenu à faire un premier bilan des différentes actions, tout en fixant de nouveaux objectifs. Occasion pour ses responsables de questionner les avancées dans le domaine de l’éducation, l’assistance judiciaire et sociale, la lutte contre la discrimination et l’accès à l’information. De l’avis de la FSBO, la situation des veuves semble davantage préoccuper les dirigeants du monde.

Veuve et orphelins de père. © Sylviabongoondimba.org

Veuve et orphelins de père. © Sylviabongoondimba.org

Au Gabon, par exemple, des mesures concrètes ont été prises à cet effet. «Parmi les plus symboliques prises en faveur des veuves et des orphelins depuis 2011 au Gabon, relève la FSBO, on compte : la création de l’Observatoire national de protection des droits de la famille (ONPDF), chargé de mener des études et enquêtes sur la situation des enfants, des veuves et des orphelins au Gabon ; la création d’un Fonds national d’aide sociale (FNAS), qui centralisait et collectait les fonds destinés à l’aide sociale et à la protection de la famille, avant le transfert de ses compétences à la CNAMGS en septembre 2015». De même, l’on compte aussi l’adoption d’un décret, en juin 2012, qui permet le partage, en parts égales, du capital décès aux ayants-droits (le conjoint survivant et la progéniture légitime) ; l’adoption d’un décret d’application fixant le régime de l’assistance judiciaire, dont la cellule, composée de magistrats, sera chargée d’apporter l’aide juridique aux personnes économiquement faibles, notamment au conjoint survivant et aux enfants tout comme l’adoption, en décembre 2014, d’un projet de loi donnant le droit au conjoint survivant d’obtenir l’acte de décès du défunt, le protégeant ainsi d’actes de dissimulation ou de destruction des documents administratifs perpétrés par les belles-familles.

Au-delà de cet arsenal juridique, souvent appuyé par des actions de sensibilisation, des difficultés subsistent. D’où la nécessité de la réforme du système, et la lutte contre les idées préconçues. Au nombre des efforts à entreprendre, la FSBO identifie l’amélioration de l’appareil juridique, encore peu favorable aux veuves. «La consolidation d’un arsenal juridique permettant de protéger davantage les femmes et leurs familles est une étape essentielle de l’amélioration de leur condition», indique la FSBO, qui ne nie pas que dans le cas des veuves, plusieurs lois ont déjà permis de protéger leur statut. Or, relève-t-on, «la mise en place de nouvelles lois demeurent nécessaire pour améliorer la reconnaissance et l’intégration des femmes dans la société en général». Et au regard du droit international, «il semble avant tout important de moderniser le Code pénal. Mais cela passe aussi par l’amélioration du système judiciaire dans son ensemble, qui permettrait aux femmes en difficulté, que ce soit du point de vue économique, marital ou sanitaire, de bénéficier d’aides et de services adéquats. Il faut envisager une meilleure prise en charge de ces femmes, que ce soit d’un point de vue psychologique ou physique», préconise la FSBO, qui entend lancer une campagne de sensibilisation, à travers des consultations juridico-administratives, du 23 au 25 juin courant, dans les mairies de Nzeng-Ayong, Owendo et Akanda.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Sabrina dit :

    Je vous encourage dans vos actions

  2. Zue martiela dit :

    Du courage dans vos multiples actions

  3. Diane dit :

    Nous vous disons merci pour vos nombreux efforts vêt action a l écart de nos veuves

  4. Observateurs dit :

    Bonjour à tous les lecteurs du site.

    le sujet évoqué est plus complexe et nécessite une véritable investigation dans le cas des veuves et des orphelins car moi j’en suis un (orphelin de père et mère )

    la loi avant de donner tout les droits aux veuves devra aussi se pencher sur le cas des familles recomposées, dans lesquelles le défunt a des enfants d’un précédent mariage et la veuve n’en a pas eut avec lui, mais de part son statut de veuve, elle se croit avoir le droit sur tout.

    cependant du vivant de son défunt mari, elle ne voulait pas voir les enfants de ce dernier chez leur père légitime.

    toute la famille avait interdiction d’arriver , la vie était simplement insupportable alors QUID des obligations des femmes quand elles vont en mariage?? épouser des gens qui ont un certain age et qui ont déja investis avant de faire leur rencontre…

    Quid aussi des femmes souvent d’origine étrangère qui épousent des gabonais une fois le mari meurt elles font jouer leur statut de veuve , prennent l’argent et retournent investir dans leur pays d’origine tout en refaisant leur vie labas, mais venant toucher la pension de survivant au Gabon???????

    Quid des orphelins dans ce cas d’espèce, eux qui n’ont pas de patrie de substitution, qui n’ont plus de rien (ni père , ni mère) etc….

    Tous ce ceci pour dire qu’il faut faire extrèmement attention avec ce statut de veuve que des jeunnes femmes de moins de 40 ans revendiquent dans libreville après avoit épousé un homme en fin de vie et l’ayant contraint sous la faiblesse de faire un testament parfois un faux testament juste pour dérober les biens aux ayant droit premiers que sont les enfants.

    Faites très attention avec ce sujet car des familles vivent de véritable drame avec le comportement de certaines femmes dans les fammilles à commencer par les enfants dont la veuve n’est la mère et de fait qui n’accepte pas les enfants du defunt mari.

    Merci juste des faits vécus par un orphelin quelque part dans Libreville

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