Le Conseil national de la société civile (CNSC), mouvement citoyen récemment conçu par les responsables des organisations de la société civile gabonaise, s’est implanté, le 29 octobre dernier, à Port-Gentil. La structure entend regrouper le maximum d’organisations associatives et syndicales en vue des prochaines assises nationales. La volonté étant d’avoir un groupe homogène, s’exprimant d’une même et unique voix. 

Le président du Conseil national de la société civile, Georges Mpaga (au milieu), en compagnie des responsables du CNSC de Port-Gentil. © Gabonreview

 

Port-Gentil, la capitale économique, a abrité, dimanche 29 octobre dernier, une rencontre de la société civile. Il était question de la mise en place du Conseil national de la société civile (CNSC), mouvement citoyen se voulant fédératif. Président de cette plateforme syndicale, Georges Mpaga estime qu’«il est grand temps de revitaliser la société civile gabonaise en général en passant par l’unicité et l’élargissement d’un mouvement sur le plan national (…) Nous avons pensé que la province de l’Ogooué-Maritime devait être la base sur laquelle cet élargissement devait s’amorcer. Nous voulons nous impliquer dans une dynamique d’ensemble».

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Instance représentative, au niveau national, des organisations de la société civile, le CNSC est en discussion avec plusieurs autres organisations en vue d’un déploiement de cette plateforme sur toute l’étendue du territoire national. L’ambition de ce Conseil national étant d’être «une force de proposition visant à satisfaire, de manière considérable, les préoccupations des populations».

«Le Conseil national de la société civile va jouer un rôle majeur au Gabon pour mobiliser et mutualiser l’ensemble des interventions des acteurs sociaux. C’est pourquoi nous voulons structurer notre organisation», a précisé Georges Mpaga.

Il était donc primordial pour le CNSC de procéder à l’installation provinciale de l’administrateur de ce mouvement citoyen pour la province de l’Ogooué-Maritime. Patrick Barbera a ainsi été choisi pour cette fonction. Mesurant la tâche qui lui a été assignée, il a promis d’être «le porte-voix des sans-voix» et de s’atteler à fédérer l’ensemble des organisations de la société civile de Port-Gentil.  «Je suis très conscient, vu qu’il s’agit d’une mission très importante. C’est une mission de plaidoyer et je ne serai qu’un simple messager. Le messager de ce que j’entends. Je vais être ce fidèle messager», a déclaré le nouveau responsable du CNSC à Port-Gentil.

Après la mise en place de la plateforme le 21 octobre dernier à Libreville, à laquelle près de 300 organisations syndicales ont adhéré, Port-Gentil constitue la deuxième étape. Plus de 100 organisations syndicales et regroupements ont rejoint les rangs de ce Conseil dont le vœu ardent est de travailler pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

 
GR
 

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