La Délégation de l’Union européenne au Gabon, en partenariat avec le vice-champion olympique de Taekwondo Anthony Obame, Ambassadeur de bonne volonté de l’UE au Gabon, a lancé le 18 juin la campagne «zero violence aux femme». Cette sensibilisation cible les violences basées sur le genre (VBG) aggravées en période de Covid-19.

Lancement de la campagne « Zero violence aux femmes », à Libreville. © U.E

 

Quatre mois après la campagne «Covid-19 OUT!» avec l’internationale Géraldine Robert, la délégation de l’Union européenne revient avec le vice-champion olympique de Taekwondo, Anthony Obame, pour sensibiliser la population gabonaise sur les Violences basées sur le genre (VBG), aggravées en période de Covid-19, à travers la campagne «zero violence aux femmes».

Prévue sur quarante-cinq jours, cette campagne de promotion de la lutte contre la violence faite aux femmes autour de visuels affiches et capsules vidéos vise, entre autres,  à renforcer la sensibilisation auprès de la population gabonaise sur les violences que certaines femmes vivent dans leur quotidien ; encourager les victimes de violences basées sur le genre ainsi que les témoins de telles violences à les dénoncer, demander de l’aide, et obtenir réparation ; à modifier les comportements néfastes de violence basée sur le genre. «La violence à l’égard des femmes et des filles est une autre et véritable pandémie mondiale, tout en étant la violation des droits humains la plus répandue, face à laquelle il devient urgent d’agir en renforçant la sensibilisation, en faveur d’un changement social, culturel et normatif », a souligné l’ambassadeur de l’UE au Gabon, Bento Pais.

Selon les membres du gouvernement présents au lancement de la campagne «zéro violence aux femmes», cette sensibilisation sur la problématique des violences basées sur le genre en période de Covid-19 vient à point nommé renforcer le message de la campagne «Gabon égalité», que le Gabon vient de lancer.

«Cette initiative révèle un caractère hautement opportun, en droite ligne en plus avec la politique mise en œuvre par le gouvernement gabonais résolu à adresser vigoureusement ce phénomène de violence à l’égard des femmes, singulièrement et basée sur le genre en général. Face à la persistance de cette violence sexo-spécifique, la communauté internationale a pris la résolution 48/104 relative à la déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’assemblée générale des Nations unies en 1993», a rappelé le ministre des Affaires sociales et des droits de la femme, Prisca Koho.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 40% des meurtres de femmes dans le monde sont commis par un partenaire masculin, tandis qu’une femme sur trois (35%) dans le monde a subi des violences physiques au cours de sa vie. Cela veut dire, un milliard de femmes à travers le monde. Comme le virus du Covid-19, la violence faite aux femmes ne connaît pas de frontières géographiques.

 
GR
 

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