Le Sénat de la Transition a ouvert, ce vendredi 1er mars, sa première session ordinaire de l’exercice parlementaire 2024, dénommée session des lois. Cette session, qui durera quatre mois, sera marquée par un agenda intense, comprenant l’examen de textes législatifs, la réflexion sur la réforme du Sénat et la participation au Dialogue national.

La présidente du Sénat de la Transition, Paulette Missambo, a inauguré le 1er mars 2024, la première session ordinaire de l’exercice parlementaire 2024, dénommée session des Lois. © Sénat

 

La présidente du Sénat de la Transition, Paulette Missambo, a inauguré le 1er mars 2024, la première session ordinaire de l’exercice parlementaire 2024, dénommée session des Lois. Dans son discours d’ouverture, en présence des membres du gouvernement et des présidents des institutions de la Transition, elle a souligné l’importance de l’engagement citoyen et de la consolidation des acquis démocratiques au cours de cette période à venir.

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Au cours des quatre prochains mois, les sénateurs de la Transition se pencheront sur un agenda chargé, comprenant l’examen de textes en attente, des réflexions sur la réforme institutionnelle et la participation au Dialogue national inclusif. Cette session s’annonce ainsi comme une période d’activité législative intense et riche en défis.

«Cette session s’annonce particulièrement intense et riche. Tant par la nature des rendez-vous qui se présentent devant nous, comme par l’importance des textes en attente d’examen. Durant cette session, nous devrons en effet prendre part au Dialogue national inclusif. Nous devrons aborder cette rencontre dans un esprit d’abnégation, d’ouverture et de responsabilité. Durant la session qui s’ouvre ce jour, et avec nos homologues de l’Assemblée nationale, nous serons aussi appelés à former l’Assemblée constituante», a annoncé la présidente du Sénat, non sans souligner l’importance de l’unité et de la responsabilité dans cette période de transition.

À travers les réflexions sur le bicaméralisme et sur la réforme de leur institution, les vénérables Sénateurs entendent faire la démonstration que le Sénat demeure l’élément stabilisateur de l’édifice institutionnel.

Le Sénat au Dialogue national inclusif

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Au cours de son discours inaugural, la présidente du Sénat a appelé ses collègues à aborder le Dialogue national inclusif avec abnégation, ouverture et responsabilité, invitant chacun des sénateurs à se mettre à l’écoute des compatriotes et à saisir l’opportunité offerte par la Transition pour consolider les acquis démocratiques chèrement obtenus par le peuple gabonais.

«D’ici au Dialogue national inclusif, nous devons nous préparer intellectuellement et moralement pour être au rendez-vous de la restauration de la République dans son idéal, c’est-à-dire l’intérêt général. En cette ère de réforme des institutions, le Sénat ne consolidera sa place que si nous jouons correctement notre partition. Nous ne devons plus nous contenter de voter la loi. Nous devons aider à faire évoluer notre pratique politique, à la rendre plus compatible avec les normes démocratiques et principes de bonne gouvernance, d’égalité devant les règles, diffusion optimale de l’information, respect de la souveraineté du peuple, recherche de solutions justes et équitables à toute situation contentieuse. Ces principes doivent être au cœur de notre engagement politique et citoyen», a prescrit Paulette Missambo.

Dans un contexte où le Gabon cherche à restaurer ses institutions, à consolider sa démocratie et à renforcer sa gouvernance, le discours de Paulette Missambo résonne comme un appel à l’action et à l’engagement pour une Transition démocratique et inclusive. «Rétablir des liens de confiance entre gouvernants et gouvernés, convaincre le plus grand nombre de la nécessité d’accompagner la Transition, constituent sans doute les tâches les plus exaltantes du moment», a assuré la présidente du Sénat, appelant à une écoute attentive des citoyens et des collectivités locales.

 

 
GR
 

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