Au terme de l’année 2022, environ 250 personnes, employées de la filiale de la Société générale de transport public (SGTP) basée dans la ville de Moanda et appartenant à l’actuel ministre des Mines Hervé Patrick Opiangah, avaient été licenciées. Pour rétablir les faits, le syndicaliste Pierre Mintsa de l’organisation syndicale «Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV)», sollicité comme médiateur, était face à la presse ce lundi 11 septembre à Libreville. 

Le syndicaliste Pierre Mintsa et des parties prenantes au processus de médiations à la SGTP. © Gabonreview

 

Au regard du tollé soulevé par les ex-employés de la Société générale de transport public (SGTP) promue par le tout nouveau ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, à propos de leur licenciement en 2022, le président de Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), Pierre Mintsa, médiateur dans cette affaire, a animé une conférence de presse ce lundi 11 septembre. Il était question d’apporter des clarifications sur ce problème alimentant la chronique, notamment après la nomination du promoteur au gouvernement. 

Au cours de cette conférence de presse, il a été question pour le syndicaliste de remettre les pendules à l’heure et surtout d’expliquer les mobiles ayant prévalu et contraint la direction de la SGTP à se séparer d’environ 250 personnes. Au début de ce tout ce brouhaha, une pétition faite par les employés ayant abouti à une grève. De même, a-t-il dit, des salariés exigeaient le licenciement de deux de leurs collègues. Tout cela a entrainé une «grève générale» ayant plombé l’activité de l’entreprise. 

«Une grève est initiée après un préavis de grève déposé 8 jours francs auprès de l’employeur. Or, le préavis a été a été déposé après le début de la grève», a-t-il fustigé, indiquant qu’il a été contacté, avec une délégation complète parmi laquelle le préfet, le représentant du ministère du Travail, des représentants des travailleurs, pour défendre les travailleurs. 

S’il indique que les employés licenciés sont de deux catégories à savoir les licenciés individuels pour fautes lourdes et les licenciés économiques, il a fait savoir que «la grève n’était pas conforme à la législation gabonaise». «Elle devient donc une faute lourde. Ce qui a entrainé ces licenciements», a expliqué le syndicaliste.

Pierre Mintsa s’interroge en même temps : «une grève peut-elle être menée sans préavis ? Une grève peut-elle être menée sur la base d’une pétition ?». Ce qui est évident, c’est qu’elle a entrainé une rupture des activités au sein de l’entreprise. Une démarche cavalière ayant occasionné des pertes économiques importantes dans la mesure où la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) a rompu le contrat le liant à la SGTP.  

Au final, tous les droits légaux, assure le président de MSTGV, ont été payés aux personnels victimes de licenciements économiques. Et pour l’autre catégorie, le faute lourde est privative de tous les droits, en dehors du salaire dû. «Il se trouve que l’employeur n’avait plus de ressources pour remplir ses charges», a-t-il fait savoir, ajoutant que «si la SGTP est arrivée aux licenciements économique, c’est à cause de ces événements. Tous les engins avaient été bloqués, les bus de transports bloqués».  

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Monsieur Mintsa, y’en a comment avec le paiement des rappels de solde et l’arrimmage? Le nouvel homme fort avait dit « dans l’immédiat ». Combien de retraités doivent encre crever dans la misère sans toucher leurs dûs?
    Le Gabon avec son million d’habitants, sans gonfler les chiffres, n’a pas besoin de 25 ministres ni autant de Vices je ne sais quoi Président.
    Y a l’argent ou pas pour les pauvre retraités?

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