Une trentaine de pêcheurs illégaux, composés de ressortissants étrangers en grande majorité et opérant au cœur des parcs marins à Port-Gentil a récemment été interpellé par les officiers de police judiciaire de l’ANPN et de la DGDI, dans le cadre d’une opération baptisée « Espadon ».

Une trentaine de pêcheurs illégaux, a été interpellé par les officiers de police judiciaire de l’ANPN et de la DGDI (image à titre purement illustratif). © D.R.

 

L’opération conjointe entre l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), baptisée « Espadon », conduite du 18 au 19 mai dernier, dans les parcs marins à Port-Gentil, s’est soldée par l’interpellation de 33 pêcheurs illégaux, l’arraisonnement de 9 pirogues de pêche artisanale et la saisie de 2 tonnes de poisson remis aux villageois de la zone.

Sur les trente-trois personnes interpellées, on pouvait compter 4 gabonais et 29 ressortissants d’origines béninoise, sénégalaise et ghanéenne. Sur les 29 ressortissants étrangers 14 se retrouvaient en situation irrégulière en termes d’immigration. Au regard de cette importante interpellation, le procureur de la République près le tribunal de Port-Gentil (Léandre N’Wompahouin), et son collègue procureur adjoint près le tribunal de Libreville (Evrard Boutougou) ont effectué le déplacement sur le lieu de l’opération pour apprécier les résultats de la mission conjointe, mais également donner les instructions sur la poursuite des procédures notamment judiciaires à engager dans ces cas.

Le réseau des Aires Protégées Aquatiques (9 parcs marins situés aux différentes embouchures du littoral gabonais et 11 réserves aquatiques) a été mis en place en juin 2017 aux fins de protéger les écosystèmes aquatiques. En effet, ces sites placés sous statut de protection et gestion par le ministère des Eaux et Forêts demeurent les lieux de reproduction des différentes espèces de poissons (embouchures et mangroves). Il demeure donc capitale que ces véritables nurseries naturelles soient surveillées afin de permettre à la ressource de pouvoir se maintenir, ce qui garantira dans le même temps la pérennité des activités de pêche.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire