Au Gabon où 30% du territoire n’a pas accès aux services audiovisuels, au téléphone et à internet, les autorités de la Transition, à l’approche de l’ouverture du dialogue national, ont a l’idée de créer une toute nouvelle structure dénommée «Poste Télédiffusion Services Universels» pour remédier à cette situation. Le lancement de ses travaux est annoncé pour mars.

Le CTRI entend rendre accessibles la radio, la télévision, la téléphonie mobile et internet dans tous les villages du Gabon (photo d’illustration). © D.R.

 

1 253 villages n’ont pas accès à la téléphonie mobile et à internet, selon l’Arcep qui évalue à 117 622 le nombre d’habitants privés de ces services. Une situation mal vécue par la principale autorité du Gabon, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a convoqué la semaine dernière la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, pour trouver des solutions permettant d’y remédier. L’une d’elles est la création d’un groupement d’intérêt économique (GIE) dénommé Poste Télédiffusion Services Universels dont les activités sont censées démarrer courant mars. En ligne de mire : le dialogue national prévu dès le 1er avril prochain à Libreville.

La nouvelle structure, précise-t-on, est créée entre la Poste SA et l’entité Télédiffusion du Gabon (TDG), avec pour mission principale d’étendre la couverture en radio et télévision dans les zones non couvertes et d’y améliorer l’accès au téléphone et à internet. Pour le démarrage, 18 villages, à raison de deux par province, bénéficieront de ces services. Mais les autorités promettent que le projet se poursuivra jusqu’à la fin du maillage complet du territoire national. L’objectif étant de parer au plus pressé, à savoir, permettre aux populations de vivant dans ces zones dites «blanches» de suivre les prochaines assises nationales de refondation du pays.

Le projet du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), indique le gouvernement, «s’inscrit dans la stratégie des autorités de la transition visant à améliorer l’inclusion numérique des populations rurales,réduire la fracture numérique et sociale et accroître leurs opportunités économiques et sociales». En 2024, 30% du territoire gabonais n’a pas accès aux services audiovisuels, au téléphone et à internet. L’Arcep estime que 6,5% de la population gabonaises n’ont accès ni au téléphone mobile ni à la connexion internet.  

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ada dit :

    Je dis hein, Internet et le téléphone sont les plus urgents quand il n’y a pas d’électricité ( l’eau encore on se débrouille, il pleut 9 mois sur 12 au Gabon). Donc la CTRI ne voit pas que l’urgence ce n’est pas l’accès à toutes ces bêtises, mais plutôt avoir des routes ( avec des routes la communication est possible même au niveau économique le Gabon gagnerait) reliant toutes les provinces, des écoles, les hôpitaux il y en a mais nous avons un gros problème c’est la gérance et le manque vocation dans le milieu hospitalier. Vous voulez donner internet aux analphabètes c’est ça le plus urgent, le CTRI quand ils font les routes du Gabon ils ne voient pas le problème de route, d’électricité ( en ce moment toutes les villes du Gabon se plaignent du problème d’électricité), d’école. En Afrique et au Gabon en particulier l’utilisation d’internet pervertit plus qu’elle instruit. Au Gabon où 30% du territoire n’a pas accès aux services audiovisuels, au téléphone et à internet. Et combien n’ont pas accès aux soins médicaux, à l’éducation , à l’électricité combien de village sont coupés des villes à cause du manque de route? Ah franchement je me demande si réellement quelque chose de bon sortira de ce dialogue national.

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