À Libreville, ce jeudi 28 mars, la ministre des Affaires sociales a ouvert les travaux de la 4e Assemblée générale ordinaire de l’Interafricaine de la prévention des risques professionnels (IAPRP) que le Gabon abrite via la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Ceux-ci devraient déboucher sur le renforcement du dynamisme de cette organisation à travers la prise de résolutions concrètes pour l’intégration de la prévention des risques professionnels dans les processus de gouvernance sociale des pays membres.

Les officiels, dont le Nadine Nathalie Awanang Anato (centre) et Olivier Pellegrin Rebienot (deuxième à droite), le 28 mars 2024 à Libreville. © D.R.

 

Par l’entremise de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Libreville accueille les travaux de la 4e Assemblée générale ordinaire de l’Interafricaine de la prévention des risques professionnels (IAPRP). Pour la ministre des Affaires sociales qui a ouvert les travaux ce jeudi 28 mars, le choix porté sur le Gabon témoigne de la confiance et de la considération accordées par les pays membres, à la CNSS «qui joue un rôle déterminant dans l’inclusion sociale des travailleurs salariés». Selon Nadine Nathalie Awanang Anato, la question de la prévention des risques professionnels par les organismes de protection sociale du Gabon, est «un défi permanent au centre de la politique sociale» des autorités de Transition.

Notamment, «pour la dignité humaine, la préservation des vies et la justice sociale». Selon le directeur général de la CNSS, la CNSS a dans ce cadre, érigé une direction de la Prévention et de la médecine du travail qui a démontré l’importance de l’approche prévention dans la lutte pour la préservation de la vie des salariés du secteur privé. Les coûts de réparation en cas d’accident, a noté le Dr Olivier Pellegrin Rebienot, «constituent une part importante dans les dépenses de prestations techniques». À la clé, une efficacité des actions de prévention des risques professionnels traduite par «la baisse des frais de prise en charge des accidentés du travail au Gabon d’1,5 milliard de francs CFA à environ 500 millions de francs CFA en 2023».

Instaurer une véritable culture de prévention des risques professionnels

Cette 4e AG ordinaire, devrait permettre aux dirigeants des organismes membres de l’IAPRP de partager les bonnes pratiques avec l’appui des partenaires au développement, sur un domaine jugé de plus en plus préoccupant : la sécurité et la santé au travail. Ce, «eu égard aux statistiques peu reluisantes des accidents de travail et maladies professionnelles ainsi que les coûts onéreux de prise en charge des victimes et de répartition des dégâts corporels parfois handicapants», a déclaré le Dr Pellegrin Rebienot. Concrètement, cet AG consacre le bilan de la gouvernance antérieure, la revue des projets et la passation de charges entre la Caisse nationale de prévoyance sociales (CNPS) de Côte-d’Ivoire et la CNSS du Gabon.

Ces assises qui voient la participation des experts de l’Organisation internationale du travail (OIT) devront selon Nadine Nathalie Awanang Anato «contribuer à instaurer une véritable culture de prévention des risques professionnels pour garantir un milieu de travail sûr et salubre». En outre, a souligné Olivier Pellegrin Rebienot, cette AG ordinaire veut renforcer le dynamisme de l’IAPRP à travers la prise des résolutions concrètes pour que la prévention des risques professionnels intègre véritablement les processus de gouvernance sociale des entreprises membres de cet organisme.

 
GR
 

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