Dans l’optique de la désignation des membres du cabinet civil du Premier ministre de la transition, le directeur de cabinet du chef du gouvernement lance un appel à candidatures pour 88 postes à pourvoir au titre de : conseillers chefs de département, conseillers, attachés de cabinet et secrétaires techniques.

Le directeur de cabinet du chef du gouvernement lance un appel à candidatures pour 88 postes à pourvoir. © Gabonreview

 

Le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, semble décidément engagé à faire autrement que ce qui était fait au temps de l’ancien régime, pour la composition de son cabinet civil. Optant pour l’équité dans la circulation de l’élite, le chef du gouvernement offre la possibilité à ses concitoyennes de faire-valoir leurs qualités à intégrer son équipe.

En effet, par le biais de la signature du directeur de cabinet du Premier ministre, un appel à candidatures pour 88 postes à pourvoir au sein du cabinet civil du chef du gouvernement vient d’être lancé. Les postulants sont invités à déposer leurs dossiers de candidatures au service du courrier de la Primature, le 10 octobre 2023, au plus tard. Cet appel à candidatures est notamment ouvert aux agents publics de première catégorie ou cadres du privé de niveau équivalent de nationalité gabonaise jouissant de leurs droits civils et politiques.

Selon le directeur de cabinet du Premier ministre, les postes à pourvoir sont : 13 conseillers, chefs de département, 40 conseillers, 20 attachés de cabinet et 15 secrétaires techniques. L’expérience professionnelle requise pour ces différents postes varie de 5 à 20 ans minimum.

Cette démarche ayant fait ses preuves sous d’autres cieux, notamment sous Mandela, qui recrutait les membres de son cabinet par appel à candidatures, de même que Patrice Talon, serait, selon un haut cadre de l’administration gabonaise, une bonne direction empruntée par le chef du gouvernement de la transition, à condition que les règles de sélection soient rigoureuses et échappent aux passe-droits et toute cooptation.

«N’oublions pas que ce sont de postes stratégiques dont la vocation est de coordonner l’ensemble des politiques publiques du gouvernement, dans le cadre d’une feuille de route bien définie, avec des objectifs clairement indiqués en termes de rendement. En cas de contre-performance, le titulaire du poste doit être remercié. Ce ne sont pas des postes où l’on vient apprendre le travail. Ces postes exigent des titulaires rompus à la tâche, de hauts cadres talentueux, agiles dans leurs domaines de compétences et performants», a-t-il expliqué, souhaitant que les mêmes exigences soient appliquées à la présidence et dans les cabinets ministériels.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Maganga Octave dit :

    C’est quel foufou ça ? Ndong Sima a vu ça ou ? Il ne connaît pas le fonctionnement de l’administration au Gabon ? Dites lui que l’administration à des règles et que son cabinet c’est l’administration

  2. Gayo dit :

    Le partage et la réduction des inégalités passera inévitablement par la mise en place d’une seine compétition qui permettra aux meilleurs d’entre nous d’occuper les postes qui leur sont légitimes d’occuper et ainsi tirer le pays, nous tous avec vers le haut. Le Gabon des « papa m’a di » comme Nourredine, de « je suis le fils de et de » de Fabrice Andjoua qui doit répondre du retrait frauduleux de 7 listes électorales opposées contre lui pour etre candidat unique parce qu’il n’est qu’un cancre sans son nom, restera un Gabon de médiocrité et de sous-développement. Si on veut vraiment donner à notre pays son plein potentiel, ce que fait Ndong Sima doit devenir une obligation et une loi.

  3. Serge Makaya dit :

    Mon petit frère Ndong Sima, n’oublie pas d’embaucher deux Gabonais activistes encore en France qui prétendent posséder la science infuse. Il s’agit de Mr Thibault Adjatys et de Mr Jonas Moulenda. Ils vont faire en sorte que le Gabon devienne le plus beau et le plus riche pays d’Afrique. A Ntare Nzame. Lol. Il est permis de rêver. Vraiment !!! Pourquoi pas.

  4. Marcus Garvey dit :

    L’idée est certes bonne. Mais le Cabinet du PM n’ pas su décliner la pensée du PM en stratégique digitale. Pourquoi n’avoir pas communiquer une adresse électronique pour l’envoi des candidatures. Comment les gabonais de la diaspora feront-ils pour envoyer leurs dossiers? Avec le soleil actuel, imaginez tous ces candidats entrain de faire la queue devant la Primature. Cela laisse penser que le Département informatique de la Primature ne fait pas correctement sont boulot

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