Les organisations de la société civile du segment Droits de l’homme ont été édifiées les 21 et 22 janvier dernier, sur le rôle de la Commission nationale des droits de l’homme, dont la réforme et le renforcement des capacités constituent l’objectif principal du projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme.

Pose symbolisant la confiscation et la violations des droits humains.© D.R.

 

Une quinzaine d’associations de la société civile a pris part, du 21 au 22 janvier, à un atelier de formation sur le monitoring et reporting des violations des droits de l’homme au Gabon. Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme au Gabon.

Cette formation de quarante-huit heures, conduite par les formateurs du Centre des Nations unies pour les Droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, a mis en exergue le rôle clé de la Commission nationale des droits de l’homme, dont la réforme et le renforcement des capacités constituent l’objectif principal du projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme.

De l’avis des organisations de la société civile, cette Commission nationale des droits de l’homme «brille aujourd’hui par son mutisme et son absence sur le terrain, alors qu’elle devrait être le partenaire institutionnel de référence» pour la réalisation des enquêtes et des rapports sur la situation des droits de l’homme au Gabon. Une situation qui nécessite que le Gabon, membre du Conseil onusien des Droits de l’homme, se conforme aux standards internationaux.

Cette mise en conformité devrait se traduire par l’arrimage de la CNDH aux principes de Paris ; l’amélioration et l’indépendance du système judiciaire ; l’écoute et les réparations aux victimes de violations de droits quelles qu’elles soient ; la protection des défenseurs de droits de l’homme. En effet, selon un expert membre du Comité mondial d’accréditation des institutions nationales des droits de l’homme, le projet de loi soumis par le gouvernement gabonais au Parlement renferme 33 non conformités à l’esprit des principes de Paris. «Ce projet en cours de modification de la loi réglementant la CNDH au Gabon gagnerait à être revu avant adoption, pour éviter à notre pays l’humiliation de s’inscrire parmi les derniers de la grande classe du Comité onusien des Droits de l’Homme », assurent les OSC du Gabon.

 
GR
 

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