Les révélations de Média Afrique news relancent le débat sur la rémunération du président de la République, les avantages attachés à cette fonction et la gestion des fonds secrets.

Aussi longtemps que les fonds secrets ne seront pas soumis aux règles de transparence, tant qu’ils ne seront pas inscrits dans la loi de finance, la rémunération du président de la République restera un sujet polémique, générateur de suspicion. © GabonReview Montage

 

L’identité du concerné interpelle : Ali Bongo, président déchu ayant eu 14 ans durant la haute main sur les affaires publiques. Nonobstant les confidences jusque-là véhiculées par la bande, sa rémunération mensuelle choque : 270 millions XAF, soit 3 375 fois le Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig). Si l’on intègre les fonds secrets, les dépenses d’intendance, les frais médicaux, la prise en charge de ses ayants droits, les primes diverses et autres à-côtés, tout cela conduit à une question : combien sa famille et lui-même coûtaient-ils à l’Etat par mois et par an ? Peu importe la réponse, les révélations de notre confrère Media Afrique news donnent le haut-le-cœur. Même si on s’en doutait un peu, personne n’imaginait un montant officiel aussi élevé. Nul ne croyait être confronté à ce cynisme en barre. Tout le monde s’attendait à quelque chose de décent et d’avouable. Las…

Luxe, lucre et péculat

Au vu de la filiation, du parcours et des états de service du bénéficiaire, on est saisi d’effroi à la découverte d’un tel salaire. On cerne mieux les ambitions de l’homme. On comprend pourquoi s’est-il autant accroché, même quand tout attestait de son incapacité à assumer les devoirs de sa charge. Fils d’un ancien président de la République au règne interminable, Ali Bongo a toujours vécu sur la bête. Cumulant, au 30 août 2023, 39 ans de présence au cœur de l’appareil d’Etat, il y a passé l’essentiel de sa vie, jouissant des privilèges les plus exorbitants. Devenu président de la République, il n’a reculé devant rien pour satisfaire ses caprices. En janvier 2010, soit quatre mois après son arrivée au pouvoir, il passait un contrat pour l’acquisition de 29 véhicules grand luxe pour un montant de 10 milliards XAF. Puis, il s’empara de trois propriétés entre Paris et Londres pour environ 100 milliards XAF. Bien entendu, toutes ces dépenses étaient effectuées sur fonds publics.

Dans le droit fil de celles faites par d’autres confrères, les révélations de Média Afrique news montrent un Ali Bongo affichant un goût immodéré pour le luxe et le lucre. Implicitement, elles décrivent un homme soucieux de son seul confort et peu acquis aux notions d’équité ou de justice sociale. Au-delà, elles dépeignent un adepte du péculat. Comment un président de la République peut-il s’octroyer un salaire équivalent à peu près à 282 années de Smig, 8 années de travail pour un ministre ou un parlementaire ? Comment peut-il ensuite parler d’«égalité des chances», de lutte «l’injustice et les privilèges indus» voire de mérite et de performance ? N’est-ce pas une manière de se payer la tête de ses concitoyens ? Ou plutôt une façon voilée de revendiquer des privilèges de naissance ?

Défiance vis-à-vis des institutions

Bon gré mal gré, le salaire d’Ali Bongo dit une chose : jusque-là, le Gabon fonctionnait comme une monarchie de droit divin où l’Etat est incarné par une personne. On peut toujours évoquer la nécessité de mettre le président de la République à l’abri du besoin : cet argument ne fera jamais florès dans la mesure où il bénéficie d’une prise en charge et peut jouir d’une retraite confortable après son départ du pouvoir. On peut toujours plaider l’absence de codification : cela ne l’exonérera jamais dans la mesure où il dispose de l’autorité nécessaire pour faire confectionner une grille de rémunération. On peut même imputer la faute aux services de la Solde : personne ne se laissera duper, le président de la République étant le «détenteur suprême du pouvoir exécutif» et, par ricochet, le véritable chef de l’administration. Au final, tout ceci nourrit la défiance vis-à-vis des institutions.

Comment dissiper ce sentiment d’injustice ? Le président de la Transition a récemment annoncé avoir renoncé à son salaire. Mais, une partie de l’opinion semble dubitative. «Comment allons-nous le vérifier ?», «renonce-t-il aussi à ses avantages ?», «son salaire ne représente rien à côté de tout ce dont personne ne parle», peut-on lire çà et là. Autrement dit, aussi longtemps que les fonds secrets ne seront pas soumis aux règles de transparence, tant qu’ils ne seront pas inscrits dans la loi de finance, la rémunération du président de la République restera un sujet polémique, générateur de suspicion. Or, par définition, ces fonds peuvent servir à tant de choses, y compris au financement d’actions relevant de la sécurité nationale. D’où l’urgence de les dissocier de la rémunération du président. D’où aussi la nécessité d’aborder cette question avec doigté. D’où enfin l’obligation de confectionner une grille salariale complète et consultable par tous.

 
GR
 

13 Commentaires

  1. messowomekewo dit :

    Ne soyons pas naïfs à ce point, croire un seul instant qu’un bongo puisse penser au bien être de quelqu’un d’autre, c’est comme croire à la virginité d’une prostituée. Leur goût immodéré pour le pouvoir est la preuve, si besoin en est, que ce sont des gens fondamentalement cupides, n’hésitant pas à spolier tout un peuple. pour avoir un peu de bonheur au Gabon, il fallait absolument s’attirer la sympathie d’un membre du clan mafieux…Dieu est grand…

  2. Gayo dit :

    Avec tout ce mal qu’Ali a fait au Gabon et a son peuple s’il ne fait pas la prison alors Oligui comme lui n’aime pas le Gabon et la justice. Oligui est un militaire et doit se rappeler que quelque soit les sentiments et les émotions, la main ne doit pas trembler pour rendre justice et punir le désordre. Nous avons tant voulu regler même les crimes les plus odieux en famille, inconscient que nous étions entrain de nous rendre encore plus de mal avec cet impunité: aujourd’hui nos mères, nos filles se prostituent pour vivre. Nos jeunes braquent et tuent leur frères pour vivre. Nous mourrons parce que nous ne pouvons nous soigner convenablement. Oligui tu vas à nouveau semer pour nos malheurs et nos souffrances si toi aussi traite les crimes et les injustices financiers comme banal et le Gabon ira en ruine. Ali Bongo doit payer. Pas au non de la vengeance, mais au nom de la justice. Même le créateur lui-même préfère souffrir de voir ses enfants et même son fils unique punique pour faire triompher la justice et l’ordre. Oligui acceptera tu de souffrir de voir ton parent Ali Bongo souffrir pour l’amour d’un Gabon où plus personne ne sera tenté d’agir de la sorte? Pire on a jamais vu Ali Bongo poser un acte de charité avec tout cet argent volé aux gabonais.

    GABONAIS IL EST TEMPS QUE NOUS COMPRENIONS QUE L’IMPUNITE CE N’EST PAS DE L’HUMANITE. CELUI QUI MILITE POUR L’IMPUNITE POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT EST AMI DU MAL.

  3. DesireNGUEMANZONG dit :

    Scandaleux! Scandaleux! Scandaleux!

    Ses comptes au Gabon et à l’étranger doivent faire l’objet d’une mise sous séquestre.

  4. Prince dit :

    Ni alibongo ni la famille bongo ni aucun autre membre de la famille bongo ne sera inquiété . Sauf le clan Valentin
    C’est encore et toujours les Bongos qui tirent les ficelles si tu ne l’à pas compris c’est que tu es dans un rêve.

  5. Axel SAMBA dit :

    Cela ne m’étonne pas, car les émoluments des Chefs d’États Africains sont très pharaoniques voire grotesques au regard des conditions de vie de la majorité de leurs habitants et au regard du rythme de travail de ces présidents des Républiques: un rythme de travail presque fainéant en comparaison d’ailleurs où les présidents travaillent jour et nuit, ce qui leur permet de faire des réalisations grandioses en une année seulement et ainsi 4 ou 5 ans pour un mandat est largement suffisant au moment où les dirigeants africains paresseux, avec des États scelorosés ont besoin de 6 ans ou 7 ans par mandat car une simple œuvre qui peut se faire en moins dune année, en Afrique cela peut prendre 4 ans, et comme si 6 ou 7 ans multiplié par 2 mandats, n’étaient pas suffisants, on veut d’un troisième, 4 è mandat, etc…
    Donc avec des conditions de vie de la majorité des populations de ces Chefs d’États africains, avec de telles sommes comme salaires, et leurs maigres rendements au travail comme je l’ai dit ci-dessus, c’est vraiment insultant pour leurs peuples, que ces Chefs d’États Africains reçoivent de telles sommes comme salaires, sans compter d’autres avantages de la fonction (avantages qui sont aussi pharaoniques en Afrique en comparaison avec ailleurs), et pour ce cas Ali Bongo.
    Déjà ce dernier de par ses fonctions ministérielles occupées du vivant de son père, et de par sa filiation (via l’héritage reçu après le décès de son père), il est milliardaire déjà , et donc avec 45,5 milliards accumulés en termes de salaires comme président du Gabon en 14 ans, ça devient simplement INHUMAIN au regard de comment vivent la majorité des Gabonais et dans la mesure où il utilisait pas cet argent de salaires vue sa fortune amassée en tant que ministre de son père, et vu son héritage.
    En outre, comme l’a dit un internaute ici, on imagine qu’il n’utilisait même pas le 10è de ce salaire vu qu’il était pris en charge par l’État, et j’ajouterai ces nombreux autres avantages (dont vous avez cité quelques uns ici dans cet article comme les fonds secrets qui sont même pas émargés dans le budget) qui pouvaient lui permettre de ne pas toucher à son salaire, donc c’est malheureux et INHUMAIN avec de telles salaires. Les avantages de la fonction, aussi peut-être pharaoniques spot-ils, on peut dans la moindre mesure tolérer ça vue la fonction, mais pas un tel salaire.

    Et en parlant de ces fonds secrets, c’est du gaspillage public, sincèrement à quoi ça sert vraiment? À rien, car avoir de tels fonds, comme si le Gabon était une puissance nucléaire ou il avait des bases militaires stratégiques, rires, et qu’il fallait avoir des fonds secrets à la présidence, pouvant servir le président pour déclencher une frappe nucléaire et une opération militaire , rires, en cas de la mise en alerte de ces armes nucléaires suite à une attaque extérieure, ou même pour évacuer ces armes d’un coin a autre en cas de menace extérieure, ou qu’il fallait avoir des fonds secrets à la présidence, pouvant servir le président en cas d’attaque extérieure des bases militaires stratégiques du Gabon, rires. Ou encore peut-être qu’il fallait avoir des fonds secrets à la présidence, pouvant servir le président si peut-être le Gabon avait des installations ou autres choses hautement stratégiques qui nécessitent des fonds secrets en permanence pour venir à bout de la situation si ces installations ou ces choses hautement stratégique sont menacées. Or le Gabon n’a pas tout ça, donc Donc inutile d’avoir ces fonds dans un pays comme le Gabon.

    Ces fonds dans le cas du Gabon, ne servent qu’en réalité à être une caisse noire du pouvoir, où le président du pays et sa famille et même ses collabos proches puissent sans contrôle pour faire ce qu’il veut.
    Et ce cas de tels fonds, existe malheureusement dans beaucoup de pays africains notamment ceux qui sont pas démocratiques, où on essaye de copier ce qui se fait ailleurs hors Afrique quand ça sert le président ou le pouvoir en place, ainsi le Gabon avait peut-être copié la France avec des fonds secrets de l’Elysée, rires, et pour la France ça se comprends d’avoir un tel fonds, car c’est une puissance nucléaire et elle a beaucoup d’installations hautement stratégiques, qu’on le reconnaisse ou pas, peu importe de ce qu’on peut dire sur la France, ce sont des faits que la France est une puissance nucléaire et a beaucoup d’installations stratégiques.
    Et ainsi toujours le Gabon en particulier, et les mêmes pays africains en général copient parfois les salaires des autres chefs d’États non africains en les convertissant en CFA ou en monnaie du pays africain concerné, rires, pour que ça donne le même montant copié mais en l’augmentant d’où le caractère pharaonique ou grotesque des salaires des présidents africains que j’ai parlés ci-dessus. Mais ces mêmes pays africains qui copient des choses sur le président du pays, ne copient pas les choses pouvant servir le peuple.

    Ainsi en transposant les réalités politiques des présidents non africains notamment ceux de l’Europe occidentale, en particulier ceux de la France et de la Grande Bretagne (vu que les pays d’Afrique en général calquent leurs réalités politico administratives sur ces deux pays, la colonisation est passée par là, comme étant l’une des causes de ce copier coller éhonté), qui ont des motifs réels pour avoir telles ou telles dépenses à la présidence, alors on peut dire clairement que les présidences africaines (exceptés les pays vraiment démocratiques comme l’Afrique du Sud 🇿🇦), sont comme des châteaux remplis d’or et l’extérieur donc le peuple peine à vivre. Donc lamentable!!

    Et cet aspect de gabegie financière et de mauvaise gouvernance économique, c’est entre autres aspects que je parle dans mon article scientifique sur les 3 familles dynastiques présidentielles africaines à savoir les familles Eyadema Gnassingbé du Togo, Bongo Ondimba du Gabon (même si Ali Bongo n’est plus mais en quelque sorte c’est toujours la même famille qui est au pouvoir, juste le noyau détenteur du pouvoir qui a changé, et je l’avais même prédit dans mon travail,ce drame shakespearien dans la famille Bongo, avant même le coup de force de Oligui, rires), et Obiang Nguema en Guinée équatoriale. Voici le lien de cet article pour les intéressés: https://www.academia.edu/105664836/EYADEMA_GNASSINGBE_BONGO_ONDIMBA_et_OBIANG_NGUEMA_Trois_Familles_Présidentielles_Dynastiques_Africaines_Uniques_au_Monde

    Et cet aspect de gabegie financière et de mauvaise gouvernance économique, c’est entre autres aspects que je parle dans mon article scientifique sur les 3 familles dynastiques présidentielles africaines à savoir les familles Eyadema Gnassingbé du Togo, Bongo Ondimba du Gabon (même si Ali Bongo n’est plus mais en quelque sorte c’est toujours la même famille qui est au pouvoir, juste le noyau détenteur du pouvoir qui a changé, et je l’avais même prédit dans mon travail,ce drame shakespearien dans la famille Bongo, avant même le coup de force de Oligui, rires), et Obiang Nguema en Guinée équatoriale. Voici le lien de cet article pour les intéressés: https://www.academia.edu/105664836/EYADEMA_GNASSINGBE_BONGO_ONDIMBA_et_OBIANG_NGUEMA_Trois_Familles_Présidentielles_Dynastiques_Africaines_Uniques_au_Monde

    Pour Oligui, je ne vois pas pourquoi le remercier de ne pas avoir accepté ce salaire, comme vous l’avez écrit ici, cet acte n’a rien avoir avec la bonne gouvernance, il n’a fait que céder à sa conscience j’imagine, de ne plus voler les Gabonais quand il voit les conditions misérables de beaucoup de Gabonais, car il est déjà milliardaire, avec de l’argent détourné tout au long de ces années dans le régime, c’est un homme d’affaires pas au sens propre comme celui qui travaille dur pour faire fructifier ses affaires, mais il est homme d’affaires par la force de la mafia avec de l’argent détourné de l’État qu’il a placé ensuite dans les affaires, il a des propriétés aux USA, achetées en liquide.
    Pour ceux qui n’ont pas encore lu ça, je vous renvoie à un article portrait sur lui apparu dans « Mondafrique » avant les élections présidentielles de 2023 au Gabon et dans mon commentaire, je parlais même à titre prémonitoire (sans le savoir à ce moment-là quand j’avais écris ce commentaire) du coup d’État au Gabon justement fait par lui, je parlais justement de lui et le coup d’État.

    Donc je ne vois pas pourquoi le remercier. On pouvait le remercier s’il est milliardaire de manière normale comme un certain Trump qui accepta juste un 1 dollar à titre symbolique comme salaire de président, parce qu’il est milliardaire en tant que hommes d’affaires au sens propre du terme. Là encore Oligui a renoncé au salaire mais a t-il renoncé aux avantages divers de la fonction?! Je ne pense pas. Ou encore dans le futur s’il est élu président via les élections, continuera t-il à renoncer au salaire?! Je ne pense pas, car même s’il est milliardaire par la force du vol de l’État Gabonais, rires (ce qui est sérieux, même si je ris), et que selon moi sa conscience lui a parlé peut-être de renoncer au salaire (pour l’heure peut-être), mais l’argent on en a toujours besoin, surtout quand on a beaucoup à régler ici et là. Donc voyons…!

    • DesireNGUEMANZONG dit :

      Si vous étiez à la place du Général B.C. Oligui Nguéma, qu’auriez-vous fait? Auriez-vous cumulé deux salaires en toute inconscience? Vous vous tirez une balle dans le pied! Au fond, « les émoluments du Président de la République gabonaise n’étaient pas un secret ». La discrétion se trouve plutôt dans le contenu des « fonds secrets ».

      Le Général Oligui Nguéma est avant tout un homme responsable. Conscient de la situation générale catastrophique du pays. L’idée centrale est de revenir à une « situation normale » qui passe par des mesures réduisant les déséquilibres structurels observés ces 14 dernières années.

      Un point important, nous devons arrêter de penser que ce pays appartient à la famille Bongo. Sinon, c’est une façon d’alimenter cette saga interminable. Il n’y a pas de Gabon sans Bongo. Consciemment ou inconsciemment, cette famille a fait du Gabon un royaume constitutionnelle. Le contraire d’une République laïque. C’est pourquoi « Restaurer les institutions » est le travail de la transition auquel les gabonais(es) aspirent et doivent participer. Et sérieusement!!! A votre place, je ne rirai. Trop de vies ont été brisé par cette famille et les dégâts cognitifs sont toujours perceptibles aujourd’hui. Par exemple, faire de l’action publique un métier sans forcément avoir une conviction, des idées à débattre et des compétences distinctives. Un système qui a sponsorisé la médiocrité.

      Bonne continuation!

    • SERGE MAKAYA dit :

      Occuper le poste de Président de la République devrait être un service gratuit, un travail désintéressé, un sacrifice pour le peuple. Au terme du mandat Présidentiel, on fait un bilan du Président. S’il est POSITIF, on lui accorde des privilèges élevés jusqu’à la fin de ces jours. Pour moi, c’est comme ça qu’il faut désormais présenter la fonction présidentielle.

      Mais le pouvoir en lui-même, le laisser entre les mains d’un groupe d’hommes et/ou de femmes (mixte de préférence)…

      Ainsi présentée cette fonction présidentielle, elle ne sera plus forcément attirante. sauf quand on sait la finalité : les avantages obtenus au terme du mandat.

      A RÉFLÉCHIR SUR CETTE PROPOSITION…

      • DesireNGUEMANZONG dit :

        Bonjour Serge Makaya,

        Ce n’est pas une mauvaise idée. Pour vous dire que c’est proposition très intelligente. Je vais tenter de la reformuler comme suit: « A la fin de son mandat, le Président de la République (PR) reçoit les émoluments de fin mandat dus à son
        rang décidés par Un Conseil National (9 membres) compte tenu des critères de gouvernance et des objectifs atteints ». Ces émoluments sont une sorte de « parachute doré » pour sa retraite de PR.

        En réalité durant son mandat, il aura droit qu’à des avantages et non un « salaire à proprement dit » vu que la Présidence de la République a un budget de fonctionnement bien cadré et encadré (contrôlé). Et cette espèce de « cagnotte » secrète (fonds secrets) devrait disparaître.

        Merci de partager vos idées qui vont dans le bon sens.

        Bien à vous!

  6. Jean Jacques dit :

    Mensonges 3milliards pure olingui il faut raconter votre Mensonges à vos vaisseaux, ou sont les preuves ?Tout pour tenter justifier son acte criminel(coup d’état),A tous ce qui sont contents de coup d’état, il ya une chose 98% les autres des coups d’état terminent leur destin par la force des armes, côté d’ivoire ke général ngueye,tchad issenambe,idris deby,libye kadafi il avait un coup ,comment était son sort?Thomas sankara, Souda,
    Si olingui et sa bande ont trouvé que leurs adversaires c’est Personne ne connaît comment tout ça va finir les. Bongos

    • Inongo Ayile dit :

      C’est quoi votre argument ? Il se résume à l’insulte? Dans un style Abracadabrantesque. Gabonreview devrait nous épargner de lire ce genre de cacophonie langagière.

      • DesireNGUEMANZONG dit :

        Bonsoir Monsieur Inongo Ayile,

        Je partage votre point de vue. Jean Jacques ne devrait pas publier dans ce journal. Ce n’est pas une discrimination. GabonReview recommande de publier en français et en caractère minuscule.

        Son charabia m’agace! On ne peut même pas le contredire. On ne comprends rien à partir de ce qu’il écrit. Je pense qu’il est soit dyslexique. Soit, peut-être anglophone!

        En résumé, c’est un commentateur peu sympathique et nostalgique des Bongo.

        Cordialement.

  7. Gee Mc Goop dit :

    En 2019, le magazine FORBES estimait la fortune d’Ali Bongo a 1 milliard de dollar americain. Ce montre bien combien de fois ce monsieur a pille ce pays en juste 10 ans. Il est evident que ce milliard n’a aucun lien avec DELTA SYNERGIE. Ne pouvant prendre le controle de DELTA SYNERGIE, il a mis en place son propre systeme.

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