Accusant le maître des lieux d’avoir rendu possible l’exfiltration du directeur général, les employés de Siat-Gabon, qui réclament aujourd’hui le paiement de sept mois de salaires, ont investi lundi la préfecture de Mitzic pour réclamer leurs droits.

Des employés de Siat-Gabon devant la préfecture de Mitzic, le 25 mars 2024. © GabonReview

 

La sortie du 11 septembre et même celle du 11 novembre ayant consisté à perturber le trafic des véhicules sur la Route nationale entre Mitzic et Oyem (Woleu-Ntem) n’y ont rien fait. Les employés de Siat-Gabon réclament aujourd’hui le paiement de sept mois de salaires. Les tentatives de négociation avec la direction générale n’ont pas non plus abouti, et le cri de détresse lancé à l’attention du plus hautes autorités du pays est lui aussi resté lettre morte à ce jour.

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Ce lundi 25 mars, comme en signe de désespoir, ils ont investi la préfecture de Mitzic, chef-lieu du département de l’Okano. À entendre certains, le préfet serait un des responsables de leur malheur. «Le DG était là, il a fui avec la complicité du préfet. Nous sommes donc venu lui réclamer nos sept mois de salaires impayés. Ils ont promis que nous serions payés samedi matin, mais ça ne s’est pas fait», explique un des employés qui se sont également rendus à l’Inspection du travail.

La société belge connait des difficultés depuis 2016 au moins. La période Covid-19 n’a pas arrangé sa situation, au point d’être incapable aujourd’hui de payer les salaires de ses employés.

 
GR
 

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