L’existence de zones marécageuses sur la voie ferrée favorise les déraillements de trains. Une problématique au cœur d’une séance de travail entre le ministère des Transports, l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), le 11 février à Libreville.

L’ARTF veut jouer son rôle de «gendarme du chemin de fer» au Gabon. © annesoetpaulaugabon.over-blog.com

 

L’urgence d’un plan d’action pour prévenir les déraillements était au centre d’une séance de travail entre le ministère des Transports, l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), le 11 février à Libreville. Un plan d’action qui passe par une solution à la problématique de zones marécageuses sur la voie ferrée.

Les zones instables se gorgent d’eau pendant la saison des pluies et déstabilisent la voie ferrée. Ces zones occasionnent des ralentissements du trafic en saison des pluies, ainsi que les déraillements. «Le chemin de fer a été construit sur des zones marécageuses, en partant d’Andeme jusqu’à Abanga, soit 150 km de zones instables. Dans le cadre du Programme de remise à niveau financé par l’État gabonais et la Setrag, il y a un traitement d’une partie de ces zones-là», a expliqué le directeur général adjoint de Setrag, relayé par Gabon 1ère.

Selon Christian Magni, l’une des solutions passe par la création de voies de déviation, le chemin de fer étant une voie unique. «Nous ne pouvons pas interrompre le trafic pendant trois-quatre jours, pour traiter ces zones instables. D’où la création de voie de déviation sur une soixantaine de kilomètres et les travaux avancent normalement», a assuré le n°2 de la Setrag.

À l’issue de cette réunion, le ministère des Transports, l’ARTF et la Setrag ont décidé de la mise en activité d’un comité de pilotage, dont «les travaux vont débuter de cette semaine». Celui-ci aura pour mission de prévenir et circonscrire les déraillements à répétition sur la voie ferrée.

 
GR
 

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