Le basculement du désormais ancien président de la Conférence des présidents de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) pointe une absence de substrat idéologique et une incapacité à faire évoluer la pratique politique.  

À compter de maintenant, Jean Eyeghé Ndong devrait être rétabli dans ses droits. Au gré des intérêts du président de la République, il pourra être appelé à occuper des fonctions. Déjà, d’aucuns voient en lui le prochain vice-président de la République. Tout un symbole. © Gabonreview

 

L’issue était prévisible, courue d’avance. Présenté comme un dur à cuire, un homme d’intégrité, de conviction et de courage, Jean Eyéghé Ndong vient de virer sa cuti. Le désormais ancien président de la Conférence des présidents de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) a décidé de «se déployer ailleurs (…) et de (se) mettre à la disposition de la République et, par conséquent, de l’Etat.» Autrement dit, avec armes et bagages, l’ancien Premier ministre s’éloigne de Jean Ping pour se rapprocher d’Ali Bongo. A compter de maintenant, il devrait être rétabli dans ses droits. Au gré des intérêts du président de la République, il pourra être appelé à occuper des fonctions. Déjà, d’aucuns voient en lui le prochain vice-président de la République. Tout un symbole.

Méthodes d’un autre âge

Révélateur de faiblesses politiques, le basculement de Jean Eyéghé Ndong souligne une incapacité à se renouveler. Comme les départs de René Ndemezo’o Obiang et Féfé Onanga, il pointe une absence de substrat idéologique. Au-delà de la première impression, Jean Ping et Ali Bongo ne sont pas les seuls concernés par cette affaire. Au lieu de s’en gargariser ou de se confondre en anathèmes, leurs soutiens respectifs doivent se poser les bonnes questions : comment en sont-ils arrivés là, pourquoi de tels mouvements sont-ils possibles, comment faire évoluer la pratique politique. En dépit des spécificités des deux camps, les militants doivent, eux aussi, se soumettre à un examen de conscience. Trop souvent, ils laissent le sentiment de se contenter de l’écume des choses. Généralement, ils donnent l’impression de faire dans le culte de la personnalité. C’est dire si leur responsabilité est engagée dans ce nouveau vaudeville.

Certes, l’ancien Premier ministre demeure un homme libre et responsable. Certes, le président de la République a usé des prérogatives attachées à sa fonction pour le faire plier. Mais cet arrangement d’arrière-boutique aurait été difficilement envisageable si les militants étaient plus soucieux de l’éthique républicaine et des valeurs démocratiques. Or, sur ces points, ils se sont montrés particulièrement laxistes voire permissifs. Sous les applaudissements de ses partisans, le pouvoir a, dès 2011, contesté aux anciens Premiers ministres le droit de jouir de leurs pensions. A la veille des élections locales de 2013, Jean Eyéghé Ndong rencontra Ali Bongo nuitamment, dans un domicile privé. Si cela lui valut les réprimandes de ses anciens amis de l’Union nationale (UN), les proches de Jean Ping volèrent à son secours. A travers de tels agissements, les militants, de la majorité comme de l’opposition, prenaient leurs distances avec la vertu publique. Dans le même temps, ils entérinaient les méthodes d’un autre âge.

Une forme d’aveuglement

Comme il fallait s’y attendre, Jean Eyéghé Ndong a fini par se croire tout permis, à l’abri de toute critique. Après sa rencontre avec Ali Bongo, le 09 juin dernier, certains lui ont accordé le bénéfice du doute, demandant de ne pas se perdre en conjectures. D’autres ont formulé les explications les plus invraisemblables, lui prêtant l’intention d’avoir voulu savoir si un sosie occupe bien le palais de la présidence de la République. Or, pour des faits de moindre portée politique, certaines personnalités furent victimes de lynchage. Pour avoir répondu aux civilités du président de la République, au cours d’une manifestation organisée par notre confrère Alain Foka, ou pour avoir assisté à un match de football aux côtés de l’ancien Premier ministre Issoze-Ngondet, Casimir Oyé Mba fut traité de tous les noms d’oiseaux, accusé de traîtrise. Pendant ce temps, les déclarations à l’emporte-pièce et options douteuses de Jean Eyeghé Ndong étaient accueillies avec ferveur : annonce du retour de Jean Ping «en tant que président de la République», boycott passif des élections couplées d’octobre 2018, contre-campagne au détriment des candidats issus de l’opposition…

Même si elle s’en défendra toujours, la base n’a pas toujours été exempte de tout reproche. Sans le savoir, elle a fait le lit au déni de droit, au mensonge, au chantage et à la duplicité. S’ils veulent se prémunir de nouvelles transgressions, les militants doivent rompre avec cette forme d’aveuglement. S’ils entendent protéger le pluralisme, ils doivent engager des dynamiques citoyennes. Aux rêves d’hégémonie, ils doivent substituer la défense de l’intérêt général. A la rhétorique faussement guerrière, ils doivent préférer un discours gestionnaire et raisonné. Pour cela, ils doivent faire montre d’humilité et d’écoute. Autrement, un retour au parti unique deviendrait envisageable.

 

 
GR
 

26 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    AUX MANETTES DE TOUT CE CIRQUE ? LA FRANCAFRIQUE, BIEN SUR ! CECI POUR LE MAINTIEN DE SON VALET PRÉFÉRÉ : LE CLAN BONGO. AU PASSAGE, JE RESTE DANS MA CONVICTION DU DÉCÈS D’ALI BONGO. ET SACHEZ AUSSI QUE LES FRANÇAIS NE VEULENT PAS DE PING A CAUSE DE SON FRANC PARLER. LES FRANÇAIS AIMENT CEUX QUI SE METTENT A LEURS PIEDS COMME DES CHIENS OBÉISSANTS. CE QUI N’EST PAS LE CAS DE JEAN PING.

    VOUS N’ETES PAS OBLIGES DE ME CROIRE. MAIS LES FRANÇAIS ONT ENCORE RÉUSSIS A VOUS EMBOBINER. ET C’EST BIEN REGRETTABLE. CE QUI SE PASSE CHEZ NOS VOISINS AFRICAINS NE VOUS OUVRE TOUJOURS PAS LES YEUX. NOTRE VÉRITABLE CANCER N’EST PAS ET NE SERA JAMAIS LA FAMILLE BONGO (QUI ELLE MÊME EST A GENOU AUX PIEDS DES FRANÇAIS COMME DES ESCLAVES DU QUAI D’ORSAY). NOTRE VÉRITABLE CANCER S’APPELLE FRANCAFRIQUE. CQFD

  2. Franck dit :

    Cet homme fait la politique du ventre le bien-être des gabonais ne le concerne point

  3. Mimbo na didy dit :

    Être gabonais c’est compliqué, comment peut on oublier que Jean Ping c’est improvisé opposant , voici son projet de société pour le Gabon : »puisqu’ils veulent m’emmerder je vais les emmerder ». À l’origine de cette motivation le fait que Ali Bongo affairiste comme lui ai mis les battons dans les roues,le marché gabonais étant très étroit pour les deux mafieux, comme dirait un ancien ministre d’Omar Bongo à l’occasion des dossiers de la rtg  »deux chenilles ne peuvent pas habiter un même palmier ». Alors dans la motivation de Jean Ping où est son projet de société pour le Gabon ?

  4. Jean .jacques dit :

    Au Gabon on a des bandits politiques qui,malgré tous qui insultent Ali été avec son père.Et font comprendre aux gabonais aveugles qu’ils ont l’amour du Gabon.ils parlent de retour au PDG pour nous apporter?quel développement? Si c’est pas penser a leur ventres…Leurs enfts femmes maîtresses.

  5. Fiacre dit :

    Même si les Bongo s’en vont,le pays ne changera pas.Je suis d’avis avec Serge Makaya. Notre CANCER c’est la France. Un changement de président (même si ce n’est plus un Bongo)ne changera en rien la situation de notre pays. Les français s’amusent bien avec nous. Et ce qui se passe actuellement les réjouit énormément. Diviser pour mieux régner. C’est leur politique en Afrique.

    Pour mettre un terme à cette situation déplorable qui dure depuis les fausses indépendances des années 1960,il nous faut un sursaut national, voir africain. L’Afrique francophone s’éveillerà quand elle se sera débarrassé de sa chaîne d’esclave que représente la France.

    Il n’y a qu’à voir ce qui se passe au Tchad et au Mali. Au Tchad, les français approuvent un coup d’État, et au Mali il le désapprouvent. Ouvrez vos yeux pauvres gabonais aveuglés par la poudre francafricaine.

    • Diarra dit :

      @Fiacre, d’accord avec vous. Parce que si les français ne voulaient plus des Bongo, il les auraient déjà éjectés. Ils ont du mal avec les africains qui leur tiennent tête. Ils ont du fil à retordre actuellement avec les présidents du Mali et de Centrafrique. Si celui de Centrafrique ne s’était pas entouré de Russes, il serait déjà écarté ou même tué -empoisonné. Notre combat africain, ce n’est pas ceux qui nous gouvernent qui sont toujours des valets, mais bien la françafrique. C’est LA le cœur du problème AFRICAIN.

  6. diogene dit :

    les militants doivent rompre avec cette forme d’aveuglement
    Encore faut-il avoir des militants !
    Les partis, toutes tendances confondues, actuellement émanent de personnalités. Autour la famille ethnique et des obligés qui se tortillent aux ordres.
    Pas de projets, pas de force de proposition, tout juste la mollesse de quelques discours exsangues !

  7. Belossi dit :

    Ah!Gabonais!!!Demander un projet de societe a quelqu’un qui n’est pas aux affaires!!!Je sais que le silence de Jean Ping nous derange tous il faut qu’il parle oui car s’il ne dit rien cela ressemble a de la complicite avec ceux qui nos font mal aujourd’hui.Mais de la a lui demander son projet de societe !!!Celui qui a des compte a rendre c’est celui qui est aux affaires!!!!

  8. Lucas dit :

    Que ce soit de la Françafrique ou du parti au pouvoir le peuple gabonais a plusieurs ennemis et son combat ne demeure pas sur les bras des opposants, soyons humains avant tout et comprenons la position de JEN même si je n’approuve pas son comportement, ce dernier a été privé de tous ses droits et revenus pendant plus de 10ans et ce dans le but de le faire plier chose qu’ils ont réussis a faire aujourd’hui, qui de nous aurait supporter cela pendant cette durée? aussi n’oubliez pas de jeter la pierre à ceux qui utilisent les moyens de l’Etat pour en faire payer le prix fort à ceux qui ne partagent pas leurs idées. La politique avant tout reste un combat d’idées et non un moyen de persécution ou de maltraitance, comment peuvent-ils même d’abord se réjouir de compter dans leurs rangs des personnes qui n’adhèrent pas à leurs idéaux mais qui en sont membres juste pour pouvoir bénéficier des avantages? Ce n’est ni JP ni JEN qui mène ce combat, aujourd’hui plus que jamais c’est le combat de tout un peuple contre ce parti qui n’a plus rien a proposer aux gabonais en aval et en amont contre la françafrique et nous ne devions pas perdre notre temps à jeter des cailloux sur nos compatriotes mais à réfléchir dès à présent à comment dégager la françe a fric de notre pays et à redonner au Gabon ses lettres de Noblesses.

  9. Bernard Nkogue dit :

    Rebelote : Se dit d’une situation qui se reproduit de la même façon.
    Et chez nous, au Gabon, cela dure depuis l’arrivé des Bongo. Situation, effectivement, qui arrange la françafrique. Car elle tient à un président du Gabon à ses ordres.

  10. Lavue dit :

    Mon pauvre Serge MAKAYA n’élargi pas son champ de réflexion, il reste dans ses starting-blocks, avec son bouc-émissaire tout désigné des problèmes Gabonais: La seule France. C’est trop simpliste mon cher ami.

    M. EYEGHE NDONG tout comme NDEMEZO’O, FEFE ONANGA et autres sont des nécessiteux qui ont accepté leur offre financière qui leur a été faite. C’est comme ça que ça marche mon cher ami. La France n’a rien avoir avec tout ça. La France sera toujours derrière celui qui saura défendre ses intérêts au Gabon et ce n’est que normal. Elle ne nous empêche pas de défendre les nôtres et d’avoir de l’ambition pour notre pays

    Beaucoup d’hommes politiques gabonais sont versatiles, légers, pauvres économiquement, il faut le dire mon cher MAKAYA. On doit à notre niveau dénoncer des faits observés et réels. Beaucoup ne savent pas ce que c’est que mener une lutte politique. Ils vont à la politique pour des raisons existentielles avant tout. EYEGHE NDONG est quoi de formation? a-t-il pratiqué un jour son métier un jour? NDEMEZO’O est quoi de formation a-t-il pratiqué un jour son métier?, pareil pour FEFE ONANGA, MAGANGA MOUSSAVOU, BOUKOUBI, MBORANTSOUO et j’en passe. La politique est un métier pour beaucoup et quand on a plus de travail on est prêt à accepter les offres qui se présentent, surtout quand on est resté longtemps au chômage.
    Les Gabonais, avec ce qui se passe, doivent apprendre à se méfier de tout politicien et surtout de ces anciens PDGistes dont le seul intérêt est de continuer à vivre aux crochets de l’Etat. ALI l’avait bien compris, il lui a simplement manqué l’intelligence de les a écarté proprement. En les écartant il s’est stupidement mis avec d’autres délinquants plus voraces et mal formés comme les ACCROMBESSI et autres jeunes ministres.

    Alors mon cher MAKAYA ton disque d’un ALI BONGO mort et de la seule France responsable de tous les maux du Gabon n’est pas audible, il sonne très léger et peu sérieux
    Les usagers de ce média méritent mieux que cette rébarbative chansonnette.

    Merci

  11. Rembourakinda dit :

    @ Lavue Je vous trouve bien naïf, vous ne savez pas que nous sommes une colonie colonie ? Mais vous avez quel âge ? Nous n’avons pas de souveraineté monétaire, qui en profite depuis 1945? Quel était le projet de Kaddafi ? Pourquoi a-t-il été tué dans les conditions que vous savez ? Pourquoi Idriss Deby a-t-il été assassiné ? Pendant la campagne présidentielle il tenait un discours qui dénonçait la mainmise de la France sur nos états. Pourquoi nos présidents sont tous des cancres ? Les hommes et femmes de valeurs sont systématiquement écartés. Mr Serge Makaya sait de quoi il parle. Ali Bongo a été le candidat de la France en 2009,sur le conseil de Robert Bourgi à Nicolas Sarkozy, vous avez le résultat sous les yeux. Sans nous la France va perdre son rang au niveau mondial les salaires seront divisés par deux, les retraites aussi. Vous êtes le seul à ne pas le savoir.

  12. Fille dit :

    @Rembourakinda : « Ali Bongo a été le candidat de la France en 2009,sur le conseil de Robert Bourgi à Nicolas Sarkozy,… »
    Et en 2016, ce même Bourgi déclarait qu’Ali Bongo n’était plus son candidat parce qu’il n’était pas comme son père Omar. Allez y comprendre. Que s’est-il passé pour qu’Ali Bongo ne soit pas comme son père et que Bourgi tente de forcer son entrée dans la résistance gabonaise ?

    Est-ce possible de voir ces comportements comme la nécessité pour les gabonais de reprendre les choses en main sans que cela soit forcément un retour à la mangeoire ? Je suis certainement naïve mais je refuse de croire que tous les gabonais, à ce jour souhaitent maintenir le Gabon dans le passé, dans un autre âge juste pour des intérêts rebelotement personnels. Je n’ai personnellement jamais été pour le pouvoir gabonais tel qu’il a toujours été exercé. Mais il y a un temps pour tout et je continue de croire que les politiques gabonais ne sont pas les plus bêtes du monde et qu’ils sont peut-être maintenant capables d’un sursaut pour le Gabon. Cet espoir peut me rendre bête et naïve encore une fois, mais le temps nous le dira. Observons.

  13. Rembourakinda dit :

    @Fille Mais c’est facile à comprendre, Robert Bourgi était le Mr mallette, Ali l’a snobé, il s’est entouré de M. Accrombessi et consorts, nous avons vu le résultat. Je ne fais pas confiance aux hommes politiques gabonais, ils aiment trop l’argent et les femmes, ils ne sont pas des entrepreneurs. Moi je veux miser sur la jeunesse dès la maternelle. Les projets sont prêts les financements aussi, mais je ne peux pas aller au Gabon pour le moment, trop de jalousie et pas assez de sécurité.

  14. Victor dit :

    Je préfère que notre pays doit un département français qu’un pays avec une fausse indépendance. Car nos indépendances en Afrique noire (subsaharienne surtout) sont des leurres. Ne nous voilons pas la face. Nous ne sommes pas indépendants.

  15. Odile dit :

    Oui, Ali est MORT. Même si ce jeune n’est pas crédible, je pense aussi qu’il n’est plus en vie cet Ali. https://www.youtube.com/watch?v=_5-NGYt59Ck&feature=youtu.be

    • Fille dit :

      @Odile, ma soeur, dans ce cas demandons des comptes à tous les politiques gabonais de tout bord qui taisent cette information dont vous êtes si sûre. Même GabonReview, notre informateur de première en ligne n’aurait pas osé nous donner une telle information et préfère vous laisser taper dans le tas depuis tout ce temps ? C’est quand-même très grave comme mentalité. Les gabonais préfèreraient-ils un Ali Bongo mort qui les hanterait qu’un Ali Bongo bien vivant à qui il faut demander des comptes concrètement ? Pourquoi même les opposants se tairaient si c’était vrai ? Ma question reste la même à ce jour et vu qu’il n’y en a aucune réponse simple, merci d’arrêter de propager cet écran de fumée. « Même si ce jeune n’est pas crédible… », vous êtes dans quelle cohérence là ? Celle des radio-trottoirs ?

      • Gaston dit :

        C’est à cette pseudo majorité de nous PROUVER que sieur Ali Bongo est bien VIVANT. Une VRAIE rencontre avec de vrais résistants et « opposants » (je ne sais pas s’il y en a encore), ce qui donnera aux mêmes résistants et « opposants » de poser des questions pertinentes à cet « Ali Bongo » qu’on nous abreuve depuis son accident à Riyad.

        Je suis aussi de ceux qui pensent qu’il est bien DCD à Riyad. derrière tout ce cirque que nous vivons se cache bel et bien la françafrique.

        • Teddy dit :

          Il est effectivement bien mort, puisque son petit frère Bongo Junior se prépare déjà pour la présidentielle de 2023.Il sait qu’Ali Bongo est décédé à Riyad en octobre 2018.Il le sait parfaitement, d’autant plus qu’il vit chez son grand père Denis Sassou Nguessou. Cessez de croire qu’il est vivant. Ce sont les français qui entretiennent ce flou pour mieux préparer leur nouveau valet.

  16. Thiboy'z dit :

    Certes nous devons revoir les accords économiques et politiques avec cette France qui n’a seule ambition le pillage de l’Afrique !!..les malien l’ont compris,la centrafrique aussi..Gbagbo a son tour l’avait déjà compris et crié tout haut à qui voulait l’entendre,on connait la suite!!pour l’instant les bongo sont des petits dociles, des petits toutous bien apprivoisés l’instant tant que le projet du Commonwealth ne remettra pas en cause les intérêts français !!…mais pour autant ce n’est pas la France qui incite à nos politocards de détourner les fonds publics,de réduire la masse salariale colossale des dirigeants ou même d’avoir une véritable politique économique qui permette de créer des emplois pour nos nombreux enfants aux bancs du chômage, de créer des routes,hôpitaux, d’avoir une véritable politique sociale inclusive…!!non non la France n’empêche pas cela puisqu’elle même l’applique chez elle!!…il se trouve que l’homme Gabonais est méchant de nature…le mot méchant est mesquin..je dirais de la sorcellerie !!qui savait qu’un type comme Guy ndzouba pouvait toucher 160 millions de salaire ??..donc imaginez les autres?!!…et vous voyez q c’est les mêmes qui crient à réduire la pauvreté ou à l’égalité des chances !!!..la sorcellerie en plein!!

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