Les agents de la police judiciaire viennent de mettre la main sur trois compagnons officiant dans la profanation des sépultures du pays à l’issue de laquelle, ils fournissaient des pièces détachées humaines à des personnalités de la République.
Un corps appartenance certainement à Laurent Zué Allogo Mba, 58 ans, chasseur, disparu depuis quelque temps, a été retrouvé, adossé à un baobab et sans tête, dans la forêt de Mbafane, à une vingtaine de kilomètres de Yos, un village près de Bitam (Nord).
Florentin Ngomo Assoumou, Gabonais, sergent chef en service à la Sécurité pénitentiaire à Libreville serait un passeur d’immigrants clandestins auxquels il distribuait des uniformes militaires.
Emmanuel Ona Mezui, gabonais, 30 ans, profession tailleur, a ouvert le feu sur sa compagne, le 10 avril dernier dans le deuxième arrondissement d’Oyem dans le Woleu-Ntem. Il soupçonnait celle-ci d’une relation avec son ex-amant, géniteur de ses deux enfants.
Deux morts ont été enregistrés dans un accident qui s’est produit, le 10 avril, dans la zone de Ndjolé-Bifoun. Les deux dépouilles mortelles n’ont été retrouvées que quelques jours plus tard en début de décomposition.
Le vice-président de l’Assemblée nationale, Daniel Ona Ondo, a dernièrement assigné en justice deux journalistes ayant relayé les aveux des assassins de son adversaire aux législatives de 1996. Le compte-rendu du procès.
De nombreux Gabonais qui avaient fait confiance à un promoteur immobilier bénéficiant de l’onction du ministère de l’Habitat ont perdu leurs placements et se retrouvent sans les maisons promises dans la zone d’Angondjé. Si l’arnaqueur est actuellement aux arrêts, l’impassibilité du ministère de l’Habitat suscite quelques interrogations.
Le tribunal de Libreville, qui siégeait en correctionnel, a renvoyé au 10 mai prochain le procès des commerçants prévenues pour trucage des balances de pesée des denrées et marchandises. Ils ont été en effet pris en flagrant délit, par le procureur de la République, lors d’une descente sur le terrain, le 25 février 2012.
Le phénomène des transes est devenu, depuis quelques mois, un phénomène récurent dans les établissements scolaires de Libreville comme dans ceux de l’intérieur du pays.
Ça commencerait presque à donner l’impression d’une mode nouvelle et déjantée, alors qu’il ne s’agit sans doute qu’un regain d’attention sur des pratiques qui oscillent entre dérapages mentaux et exhibitionnismes rituels. Il n’empêche que les témoignages de scènes ahurissantes mêlant nudité et attitudes stupéfiantes se multiplient à Libreville.